La pollution liée à l’activité humaine est l’un des principaux enjeux de ces dernières années. Nos dirigeants et les différentes associations de préservation de l’environnement nous proposent constamment des idées, parfois farfelues, pour sauver la planète. Néanmoins, il est légitime de se demander quelles sont les pires sources de pollution.
Rassurez-vous, les sources de pollution citées ici, n’ont finalement que peu de choses à voir avec votre consommation personnelle d’électricité ou de gaz. Ainsi, même si vous avez un brasero extérieur, votre consommation de bois n’anéantira pas la forêt amazonienne.
Les quatre plus grandes sources de pollution environnementales
Pour ce classement, nous nous appuyons sur une enquête menée conjointement par le Blacksmith Institute renommé Pure Earth depuis.
L’extraction artisanale d’or
Nous aimons porter des bijoux de toutes sortes et si l’on connaît bien les ravages que peuvent faire l’extraction de diamants dans des lieux comme la Sierra Leone, l’or qui les accompagne est encore plus destructeur. En effet, l’extraction artisanale d’or utilise du mercure, car celui-ci mène les molécules d’or à s’amalgamer. Le mercure est un poison mortel qui coûte la vie à près de 15 millions de personnes par an dans ce secteur et représente 30 % de nos émissions polluantes.
La pêche industrielle
Nos océans sont extrêmement pollués, mais étonnamment, les principaux déchets qui causent des dommages ne sont pas les déchets plastiques comme les pailles. La principale source de pollution dans l’eau est liée à la pêche intensive. En effet, les récifs de corail et la vie sous-marine sont menacés par les filets de pêches si énormes qu’ils raclent le fond de l’océan et les hameçons.
La production de batteries
Nous utilisons des batteries dans la majorité de nos appareils de nos jours, des smartphones jusqu’aux véhicules électriques. Le souci est que ces batteries sont le résultat d’un procédé chimique complexe qui implique l’extraction de minerai dangereux comme le Lithium et le Cobalt. L’extraction de ces composants nécessite de creuser d’immenses trous dans le sol. Le processus contamine les sols, les nappes phréatiques et l’air.
Le gaspillage alimentaire
La plus grande cause de création de gaz à effet de serre est notre production alimentaire, un paradoxe quand on sait que tout le monde n’a pas accès à cette nourriture. Malgré cela, un tiers de la production alimentaire mondiale, soit 1,3 milliard de tonnes de nourriture, sont jetés. Le problème est que cette nourriture est laissée à l’extérieur dans d’immenses déchetteries et crée du méthane en se décomposant. Cette nourriture est jetée, car considérée comme impropre à la consommation humaine. Pourtant, elle pourrait servir à nourrir des bêtes qui ne risquent rien à les consommer.
L’industrie : le nerf de la guerre
Vous l’aurez compris, si nos habitudes de consommation peuvent avoir une influence, c’est au niveau industriel que tout se joue. L’agriculteur ou le boucher du coin n’a finalement que peu d’impact comparé aux extracteurs de métaux lourds ou précieux. De plus, en réduisant le gaspillage alimentaire, les industries agro-alimentaires pourraient grandement réduire la production de gaz à effet de serre, mais cela ne rapporte pas d’argent.